Rencontre avec Edo Terglav

Photo : Matt Zambonin / HHOF-IIHF Images

“Une bonne expérience à vivre”

Edo Terglav, entraineur-adjoint de la Slovénie, officie en club avec les Brûleurs de Loups de Grenoble. Ce Mondial en France est donc particulier pour lui.

FFHG : Edo, que pensez-vous des installations du Championnat du Monde de Hockey sur Glace 2017 de l’IIHF, et notamment de cette AccorHotels Arena ?

ET : Alors moi ça fait déjà quelques fois que je me rends ici. Je suis déjà venu avec les clubs de Briançon et de Grenoble pour disputer la finale Coupe de France. Mais, je n’imaginais pas comment l’AccorHotels Arena pouvait fonctionner au quotidien, sur une longue période. Tout est bien pensé : les vestiaires, les installations pour les joueurs, la glace de la patinoire… Il n’y a rien à dire de plus, c’est vraiment très bien.

FFHG : Une salle que vous connaissez effectivement bien pour avoir gagné la Coupe de France en février 2017 avec Grenoble, avec d’ailleurs trois joueurs slovènes, c’était particulier de revenir ici ?

ET : Oui c’est sûr. L’AccorHotels Arena, pour moi, c’est un peu le « petit bijou », où au cours de ma carrière j’ai eu beaucoup de succès. Donc de venir ici pour le Championnat du Monde avec l’équipe slovène ici, c’est vraiment un rêve.

FFHG : Est-ce que c’est plus simple de coacher des joueurs que vous avez l’habitude de côtoyer en club (David Rodman, Bostjan Golicic et Anze Kuralt) ?

ET : C’est une autre équipe, une autre mentalité... Mais c’est vrai que c’est plus simple avec ces joueurs car le contact est déjà créé et ça peut être un avantage. Cependant, ça ne représente que trois des vingt-cinq joueurs de l’équipe slovène, donc au final ce n’est pas grand-chose.

FFHG : On vous imagine déçu du résultat sportif de votre équipe, retenez-vous du positif tout de même de ce Mondial à Paris (prolongation contre la Suisse, deux premiers tiers accrochés contre la Finlande) ?

ET : Déjà, il faut se dire que chaque match joué contre les grosses nations représente une très bonne expérience à vivre. C’est quelque chose qui peut se produire une seule fois dans une carrière. Après oui, je pense que le match contre la Suisse où l’on perdait par quatre buts et où on arrive à remonter, ça fait partie des bonnes choses de ce Mondial. En revanche, il y a eu beaucoup de choses négatives et on est très déçu aujourd’hui de descendre : c’est la loi du sport et on a tout de même beaucoup appris. Maintenant, il faut vite tourner la page car il nous reste un match lundi contre la France et il faut montrer que même si on va descendre, on peut jouer un vrai match pour finir sur une note positive.

FFHG : Il vous reste en effet un match contre la France ce lundi. Pour vous qui êtes depuis 13 ans ici, c’est forcément une rencontre particulière ?

ET : Oui c’est sûr ! Ça fait longtemps que j’ai regardé le calendrier pour voir quand est ce qu’on jouerait contre les Français. J’ai des amis qui jouent en équipe de France, et il y a des joueurs avec qui je jouais, donc oui, ça va être très spécial. Même si aujourd’hui il n’y a plus d’enjeu pour la Slovénie, pour moi personnellement, c’est quelque chose d’important de rencontrer la France. Donc j’espère que ça va être un bon match !

FFHG : Malgré la relégation, la Slovénie a un rendez-vous important la saison prochaine avec les Jeux Olympiques. Comment abordez-vous cette échéance ?

ET : C’est une autre étape. Ça va arriver vite mais là maintenant, il faut vraiment garder les choses positives de ce Mondial. Après, on va pouvoir préparer l’équipe spécifiquement durant les stages, pour arriver aux Jeux Olympiques dans de bonnes conditions et pour espérer de bons résultats.

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